mardi 26 avril 2016

Good Luck Algeria


Du sport au cinéma, une veille de marathon, c'est le programme idéal.

Pour assurer la visibilité de leurs skis artisanaux, Sam et Stéphane veulent un athlète aux Jeux Olympiques. Quand leur champion suédois les abandonne, il faut trouver un plan B.

Good Luck Algeria est tiré d'une histoire vraie: en 2006, Nourredine Bentoumi participe aux JO de Turin en ski de fond (50 km) aux couleurs de l'Algérie. C'est son frère Farid Bentoumi qui réalise le film aujourd'hui.
Comme beaucoup de films tirés d'histoires réelles, il parait peu vraisemblable, et pourtant...

Sport d'hiver, choc des cultures, tolérance: on peut penser à Rasta Rockett. Ce n'est pas aussi drôle mais c'est quand même une bonne comédie. 

Le scénario sent les bons sentiments, le courage, l'amitié, la famille. Oui c'est un peu facile, pas très abrasif et sans doute très Bisounours. Mais les dialogues sont bien ficelés, le casting est étonnant (Chiara Mastroianni face à Franck Gastambide des Kaïra) et l'ensemble bien rythmé.

Good Luck Algeria parle de la bi-nationalité, sujet d'actualité s'il en est. Sam, entrepreneur idéaliste et un peu rêveur doit se poser la question de ses racines. Son père (Bouchakor Chakor Djaltia, très touchant) vit entre ses oliviers en Algérie et le futur de ses enfants en France. Sa mère, française, a choisi l'intégration inversée: c'est elle qui parle arabe alors que ses enfants non.
Sam comprend petit à petit ce qu'il retient de ses origines, ce qu'il choisit d'en garder.

Et si, comme moi, un athlète portant un drapeau et/ou un hymne national dans un stade vous font monter les larmes aux yeux, Good Luck Algeria jouera alors aussi la corde de l'émotion.

Un film convenu mais agréable, "feel good movie" français, assez rare pour être noté.

La petite anecdote:
Sami Bouajila a été choisi pour son jeu mais aussi pour sa ressemblance avec Noureddine Bentoumi

Note:
2.5/5

Infos pratiques:
Good Luck Algeria
sorti le 30 mars 2016 en France
réalisateur: Farid Bentoumi
avec: Sami Bouajila, Chiara Mastroianni, Franck Gastambide

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire